La Chevalerie des Temps Modernes
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 Un peu d'histoire

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Goldric le hardi
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MessageSujet: Un peu d'histoire   Un peu d'histoire Icon_minitimeMer 17 Oct - 11:14

Oyé braves gens, ici se fait notre enrichissement de l'histoire médiévale.

Vous pouvez poster ici un moment de l'histoire médiévale que vous souhaitez faire découvrir, ou redécouvrir aux autres chevaliers des temps modernes.

Cela nous apportera plus de connaissances, nous permetra de discuter autour de moments historiques, et pourquoi pas d'apporter des idées pour améliorer notre communauté.

Sur ces paroles simples, je vous salue amis chevaliers.

Goldric Gryffondor, seigneur de la Haute Pierres.
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MessageSujet: La bataille d'Othée   Un peu d'histoire Icon_minitimeMer 17 Oct - 12:00

BATAILLE D'OTHEE.
(22 septembre 1408.)

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LIÉGE. Othée, village de 1,100 habitants, à 15 kilomètres de Liége, arrondissement administratif de Liége.
Jean de Bavière, fils d'Albert de Bavière et frère de Guillaume IV, comte de Hainaut, obtint, à l'âge de 17 ans, par le crédit de sa maison, l'évêché de Liège. Son naturel était fougueux et hautain. Il irrita ses sujets.
Une cause futile fit éclater la révolte : des habitants de Seraing, suivant un ancien usage, avaient coupé du bois dans une forêt appartenant au prince-évêque.
Ils furent condamnés. Les bourgmestres firent bannir leurs juges; l'évêque blâma les bourgmestres; toute la ville se souleva; une faction turbulente, appelée la faction, des hait-droits, se forma. L'évêque fut obligé de fuir.
Quelques concessions qu'il fit ramenèrent la paix. Il rentra dans Liège; il gouverna plus arbitrairement que jamais.
On l'accusa de s'entendre avec le duc de Bourgogne pour se rendre maître absolu dans les villes, abdiquer ensuite son titre d'évêque, se marier, et faire du pays de Liège une principauté héréditaire dans sa maison. Ces soupçons n'étaient peut-être pas sans fondement. On lui présenta des observations qu'il ne voulut même pas écouter. Alors les Liégeois le déclarèrent déchu, nommèrent mambour le sire Henri de Hornes, seigneur de Perwez, et proclamèrent évêque son fils Thierry.
La plupart des ecclésiastiques et des nobles tenaient le parti de Jean ; leurs biens furent confisqués ; eux-mêmes furent proscrits, et un corps de cavalerie, tiré des métiers, alla brûler leurs maisons et leurs fermes dans les environs de la ville. Quatre gentilshommes restés à Liège furent décapités sous prétexte d'intelligence avec Jean de Bavière. Ces violences faisaient émigrer de la ville une foule d'habitants; leurs têtes furent mises à prix. Jean, réfugié à Maestricht, s'adressa à tous ses parents; bientôt il vit arriver à son secours son frère Guillaume IV, comte de Hainaut, son beau-frère, Jean Sans-Peur, duc de Bourgogne, et son cousin Guillaume II, comte de Namur.
Il marcha alors contre ses sujets rebelles.
Les Liégeois, loin de s'effrayer à l'approche de tant d'ennemis, s'avancèrent à leur rencontre. L'armée des princes, forte de 35,000 hommes, ne comptait que des soldats disciplinés que commandait l'élite de la noblesse belge. Celle des Liégeois, forte de 50,000 hommes, était composée de bourgeois, d'ouvriers, peu habitués au régime militaire ; quelle que fût la conviction de leur droit, quelque grande que fût leur valeur personnelle, pouvaient-ils tenir longtemps contre des troupes aguerries comme celles qui avaient fait les campagnes de France, de Frise et de Gueldre?
Le mambour Henri de Hornes déploya ses troupes en s'étendant vers Tongres (dont les habitants, devaient soutenir les Liégeois) et en appuyant une de ses ailes à Othée.
Toutes les bannières des métiers flottaient. Celle de Saint-Lambert, portée par Henri de Salm, était au centre ; dès que les Liégeois aperçurent l'ennemi, ils lui envoyèrent une salve de toute leur artillerie, mais ils ne quittèrent pas leur position.
Jean Sans-Peur, qui avait le commandement en chef des armées alliées, monta alors sur une éminence, pour découvrir la disposition de l'armée liégeoise ; puis il rangea sa cavalerie au centre, les archers et les arbalétriers aux ailes. Il donna au comte de Namur un détachement de 400 cavaliers et de 1,000 fantassins pour tourner les ennemis et les attaquer à revers.
Le sire de Perwez s'aperçut de la manœuvre et voulut la déjouer en y opposant ses 700 cavaliers; mais les Liégeois, croyant que c'était une façon de ménager une retraite à leur cavalerie, s'élevèrent contre cette disposition, disant qu'il suffisait de placer sur les derrières un corps de fantassins et de s'adosser à un retranchement quelconque. Les Liégeois se formèrent en un grand triangle ayant le sommet vers l'ennemi, et ils se couvrirent par les chariots et les bagages.
Le duc de Bourgogne s'avança lentement à la tête de ses escadrons; puis, commandant la charge, il s'élança lui-même le premier sur les bataillons ennemis au cri de guerre : Notre-Dame au duc de Bourgogne!
Le choc fut violent; la mêlée, horrible. Les rangs furent rompus. Les Liégeois, cernés de toutes parts, cherchèrent vainement à se dégager, ils étaient serrés au point de ne pouvoir plus se servir de leurs armes. Bon nombre furent étouffés. Jean de Bavière défendit de faire aucun quartier, et il mérita son surnom de Jean Sans-Pitié. Les Liégeois perdirent 24,000 à 25,000 hommes.
Les habitants de Liège, ayant appris le massacre de leurs frères et l'intention qu'avait le vainqueur de faire son entrée solennelle dans la ville, furent saisis d'épouvante; ils lui envoyèrent, par douze notables, une lettre humble et soumise. Le prélat leur fit répondre qu'il exigeait que le clergé et la bourgeoisie vinssent, le lendemain, lui demander pardon et lui livrer les fauteurs de la sédition, principalement les seigneurs de Seraing et de Rochefort et la veuve du mambour. Cet arrêt ne souffrait pas de délai.
Les Liégeois vinrent deux à deux dans la plaine qui sépare les villages de Grâce et de Bolsée, où Jean les attendait à la tête de son armée.
Les sires de Seraing, de Rochefort et vingt-six autres furent traînés aux pieds de l'évêque, et ils eurent la tête tranchée. Le prélat marcha alors sur Liège ; il fit précipiter dans la Meuse la veuve de Henri de Hornes et vingt-deux autres malheureux. Après cela, il alla rejoindre les princes, qui étaient à Jemeppe, et il se rendit à Huy avec eux. Là dix-neuf têtes tombèrent encore. La paix fut imposée aux Liégeois.
Toutes les chartes, franchises et libertés accordées à la cité de Liège lui furent enlevées. Les baillis, prévôts, maïeurs furent nommés par l'évêque ; les confréries furent supprimées.
Telle est l'histoire de la dernière et de la plus mémorable bataille que les Liégeois soutinrent pour leur indépendance. Il y eut bien encore des soulèvements à Liège, sous le règne des Bourguignons ; mais, inspirés par le souvenir seul des libertés anciennes, ils n'eurent rien de comparable, dit M. de Reiffenberg, à cette héroïque grandeur qu'un peuple déploie sur le champ de bataille pour la défense de la justice et de son droit. La bataille d'Othée fut le Roosebeke des Liégeois. Malheureusement, on ne leur permit même pas, comme à leurs frères de Flandre, de conserver quelques faibles débris de ces privilèges qui faisaient la gloire de leurs ancêtres et la dignité de leurs traditions.
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MessageSujet: Le siège de Carcassone en 1209(clin d'euil au grand Cathare)   Un peu d'histoire Icon_minitimeMer 17 Oct - 12:06

Le siège de Carcassonne en 1209

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Le vicomte de Béziers(1), apprenant que les nôtres se dirigeaient vers Carcassonne pour l'assiéger, rassembla le plus grand nombre possible de chevaliers, se réfugia avec eux dans la ville et se prépara à la défendre contre les croisés (...).
Arrivés devant la ville, les nôtres plantent leurs tentes tout autour et rendent le siège effectif (...) La cité de Carcassonne, bâtie sur une hauteur, était flanquée de deux faubourgs : chacun était garni de murs et fossés. Le troisième jour, les nôtres, comptant s'emparer d'assaut et sans recours aux machines de guerre du premier faubourg qui était un peu moins fortifié que l'autre, s'y précipitent tous ensemble. Évêque, Abbés, le clergé, tous réunis, chantent avec grande dévotion le " Veni Sancte Spiritus " suppliant Dieu de se hâter à leur secours. Aussitôt les ennemis abandonnent la place et les nôtres s'emparent de ce premier faubourg. (...)
Celui-ci, une fois pris, fut rasé jusqu'au sol et les fossés comblés. (...) Le lendemain, ils se dirigèrent vers le rempart du deuxième faubourg et donnèrent l'assaut: le vicomte et les siens se défendirent avec un tel courage que les nôtres, sous des jets de pierre fréquents et drus, durent évacuer le fossé où ils avaient pénétré. (...) Ceci fait, les croisés mirent bientôt en batterie des machines appelées pierrières afin de démolir le mur du faubourg. Quand les pierrières l'eurent quelque peu touché à son sommet, les croisés amenèrent au pied du mur avec la plus grande difficulté un chariot à quatre roues, couvert de peaux de boeuf, à l'abri duquel des spécialistes devaient saper le rempart : ce chariot fut bientôt détruit par les ennemis qui lançaient sans arrêt du feu, du bois, des pierres, mais les sapeurs se réfugièrent dans la niche déjà creusée si bien que leur travail ne souffrit aucun retard.
Au point du jour, le mur sapé s'écroule et les nôtres à grand fracas pénètrent par la brèche : les ennemis battent en retraite vers les parties hautes de la cité.


Pierre des Vaux de Cernay, Extrait de Histoire albigeoise, vers 1213.
(1) Raimond-Roger Trencavel, vicomte de Béziers et Carcassonne

Cet extrait montre, entre autre, la foi que mettaient les soldats dans leurs croyances, car d'après l'auteur, c'est l'action de Dieu qui leur a permis la victoire.
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MessageSujet: Re: Un peu d'histoire   Un peu d'histoire Icon_minitimeMar 30 Oct - 22:18

Hey le prof d'histoire!! tapa des truc sur les Croisades???
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MessageSujet: Re: Un peu d'histoire   Un peu d'histoire Icon_minitimeMar 30 Oct - 22:18

Un truc un peu résumé car jconné listoire en gros mais voila rien de très precis quoi, merci!
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MessageSujet: Re: Un peu d'histoire   Un peu d'histoire Icon_minitimeMer 31 Oct - 10:48

Je te trouverais ça ^^

Patience.
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MessageSujet: Les croisades 1/2   Un peu d'histoire Icon_minitimeMer 31 Oct - 11:32

Voila Le plus court é précis que je peux faire, en espérant qu'il satisfera.

Les Croisades

Pourquoi les croisades

Les croisades, dans un premier temps, doivent être comprises comme une réaction de peur face à l'évolution politique du Moyen-Orient. Jusqu'au milieu du XIe siècle, les relations entre l'Occident et les puissances musulmanes d'Orient, qui possédaient déjà Jérusalem depuis près de trois siècles, ne donnaient pas lieu à un mouvement belliqueux particulier même s'il existait une certaine inquiétude sur la condition des Chrétiens menacés par les infidèles, inquiétude relayée par la menace sarrasine en Espagne ou en Italie. Charlemagne avait lancé plusieurs expéditions ayant abouti à la prise de Barcelone et du Nord-Est de l'Espagne. Mais ces expéditions étaient davantage menées pour contenir une agression et garantir la sécurité de l'Empire que pour des raisons de Foi.

Mais lorsque l'Empire Byzantin perd l'Asie Mineure au profit des Turcs Seldjoukides au XIe siècle, l'Occident, et en premier lieu le Pape, considère, à plus ou moins juste titre, que les Turcs viennent d'enlever à la chrétienté une source fondamentale de spiritualité : le pèlerinage sur les terres du Christ. Des appels à l'aide sont lancés par les Grecs ou les Arméniens. Le pape Grégoire VII répond aussitôt et tente d'organiser une expédition de secours en 1074. Ce qui aurait pu être la première croisade ne fut qu'un simple projet, le Pape étant occupé à régler un conflit d'influence avec l'Empereur du Saint-Empire Romain Germanique

L'idée rebondit en 1095 quand le Pape Urbain II lance le premier appel à la croisade lors du concile de Clermont. L'intervention des armées occidentales se fonde sur des motifs purement religieux et pacificateurs, sur un appel à une conscience commune, pour libérer les lieux saints de la domination infidèle. De plus, pour encourager les seigneurs occidentaux, le Pape promettait à tous les participants une indulgence pontificale, amenant une rémission des peines pour leurs pêchés ou pour les pêcheurs eux-mêmes.
L'objectif de Jérusalem semble ne pas avoir été la motivation primordiale du Pape et les historiens discutent encore de l'origine de cet objectif. L'objectif viendrait-il donc du Pape lui-même, de l'Empereur de Byzance qui, désireux de se trouver des alliés contre les Turcs aurait manipulé les Latins pour arriver à un but personnel : la reconquête de l'Anatolie, les sources manquent pour être certain d'autant plus que les perceptions des chroniqueurs sont parfois opposées, incomplètes et souvent écrites quelques mois ou quelques années après les événements.

L'appel à la croisade intervient à un moment où les consciences étaient déjà sensibilisées sur la nécessité, voire le bienfait des combats contre les Infidèles pour réduire l'influence de l'Islam, puisque l'Espagne est déjà le théâtre d'opérations de reconquête contre les Sarrasins depuis le IXe siècle. De plus, envoyer une multitude de soldats pour défendre la chrétienté devenait pour le Pape un moyen efficace de réduire les luttes et brigandages fréquents en France où de nombreux combattants, mercenaires comme chevaliers, se faisaient la guerre et instauraient alors une insécurité et un gâchis inutile de vies humaines. Si combat il doit y avoir, ce sera contre l'infidèle.


Parmi les raisons, plus secondaires, qui ont engendré la première croisade, il y a sans conteste une volonté personnelle de la part du Pape de renforcer sa puissance. En répondant à son appel, les armées croisées deviennent, en un sens, le bras armé du chef de l'Eglise qui peut ainsi donner à sa volonté les moyens d'être réalisée. La quête de gloire personnelle, de possession territoriale ou la volonté pour les grandes villes italiennes (Pise, Gênes, Venise) d'acquérir de nouveaux comptoirs commerciaux ne pèse à vrai dire rien sur la motivation de la première croisade. La conjoncture politique, culturelle et donc religieuse est favorable à l'émergence et au succès des croisades. C'est ainsi que l'appel du Pape reçoit une réponse très positive et que débute la première des neuf croisades où chacun est croisé avant tout pour la Foi.

Etre croisé pour la Foi

Suite aux nouvelles menaces des pèlerins en Terre Sainte, nées de l'invasion turque, l'appel de la Papauté à la croisade a reçu une réponse très favorable. Une réponse positive d'abord de la part du peuple qui, poussé par la promesse de Rédemption et guidé par la Foi et quelques prédicateurs comme Pierre l'Ermite, s'est mis en route avant la date de départ fixée au 15 août 1096. Les pèlerins sont mal équipés, sans argent ni nourriture. Cet élan spirituel, premier sursaut des croisades, se transforma vite en exactions contre les Juifs allemands puis en un massacre des populations restant sans protection par les Turcs, courant octobre 1096. Les croisades débutent dans le sang.

A côté de cet élan populaire que l'histoire a nommé la croisade des pauvres existe celle des seigneurs européens provenant de France, d'Italie ou d'Allemagne qui s'unissent autour d'une même valeur unificatrice qu'est l'Eglise et d'un but ultime, la défense des lieux saints. La piété religieuse est réelle et guidée par un sentiment de bienfaisance. Quatre armées croisées se mettent en marche en 1097. Chacune est dirigée par un seigneur de renom, Godefroi de Bouillon, Bohémond Ier, le comte de Toulouse Raymond de Saint-Gilles et une présence religieuse incarnée par le légat du Pape Adhémar de Monteil. Chaque armée doit gérer elle-même ses dépenses et a libre choix de l'itinéraire pour rejoindre le point de rendez-vous : Constantinople.

Arrivés dans la ville héritière de l'Empire Romain, les croisés signent un accord avec l'Empereur, moyennant une aide militaire contre la cession des terres reprises. Les croisés se lancent alors à l'assaut des principales villes turques. Avec plus ou moins de facilité, ils prennent Nicée, Antioche et arrivent en 1099 aux portes de Jésusalem. La cité, défendue par les Egyptiens, ne résiste pas à l'assaut d'une armée techniquement supérieure par l'apport de machines de siège, construites sur place ou déplacées en kit. Après deux ans de conquête, l'objectif est atteint: les croisés ont libéré la Ville Sainte en faisant verser le sang des infidèles. La majorité des participants regagne l'Europe, seul Godefroi de Bouillon et ses troupes restent sur place pour instaurer une puissance occidentale durable : les états latins d'Orient répartis en quatre: principauté d'Antioche, comté d'Edesse, comté de Tripoli (Syrie), royaume de Jérusalem.
Les victoires et l'occupation qui ont suivi résultent en grande partie de la désorganisation arabe, de leur infériorité technique mais surtout de leur manque d'unité. Or, à partir du début du XIIe siècle, sous l'autorité d'Imad al-Din Zanki, souverain de Mossul, le peuple musulman gagne en unité ce qui lui permet de poursuivre la lutte contre les Chrétiens d'Orient. Leur mobilisation leur permet d'obtenir de premières grandes victoires et de fragiliser ainsi l'implantation née de la première croisade. C'est ainsi que le comté d'Edesse, l'un des quatre Etats Latins le plus ancré dans les terres, est repris en 1144 par les armées arabes.

Conscient de la faiblesse des forces restées sur place et désireux de conserver les lieux saints du Christianisme, le Pape Eugène IIIrépond à cette contre-attaque arabe par la proclamation de la seconde croisade. Tout comme la première, elle rencontre un franc succès et de grands personnages comme le roi de France Louis VII ou l'empereur du saint Empire romain Germanique, Conrad III, s'engagent dans le combat pour la préservation des Saints Lieux. En 1147, soit trois ans après l'offensive arabe, une armée européenne est en route vers Jérusalem.

Mais ce second élan religieux ne rencontre pas le même succès militaire : l'armée de Conrad III tombe dans une embuscade turque tandis que celle de Louis VII, partie un mois après, échoue devant le siège de Damas. Après s'être emparé de Chypre et de Saint Jean d'Acre, chacun regagne l'Europe sans tenter un nouvel assaut.

Cet échec des armées croisées permet aux Musulmans de se regrouper et de s'organiser davantage pour frapper avec force, sous le commandement de Saladin en 1169. Cette victoire offre non seulement à Saladin une renommée formidable, lui permettant de gouverner un territoire qui s'étend, sur sa superficie maximale, du désert de Lybie et la vallée du Tigre en Irak, mais aussi d'encercler les reste des Etats latins. Saladin poursuit la reconquête des territoires latins et prend la ville de Jérusalem en mai 1187: la ville objectif des croisades est désormais entre les mains musulmanes. Tout ce qui avait été établi par les Occidentaux est soumis, mis à part le contrôle de la ville de Tyr, maigre reliquat de la conquête occidentale. Les chevaliers croisés sont décapités à proximité des champs de bataille. Saladin décuple sa gloire : elle devient éternelle et traverse les siècles. De nos jours dans le monde arabe, Saladin est synonyme de résistance ce qui lui vaut d'être constamment cité en référence dans les conflits opposants les Occidentaux et le monde arabe, la Palestine, l'Afghanistan et l'Irak en tête.

La formidable foi qui motive les premières croisades s'accompagne aussi de la création de plusieurs ordres religieux qui restent caractéristiques de ces expéditions : il s'agit des Teutons, des Templiers et des Hospitaliers, trois ordres fondés au début du XIIe siècle en Palestine sur une courte période de quinze ans, entre 1113 et 1128. Ces organisations montrent la nature spirituelle des premières expéditions. Les ordres se donnent tous une vocation de soutien des pèlerins et des croisés se rendant en Terre Sainte, par les soins qu'ils leur prodiguent. Une vocation souvent associée à une volonté guerrière, qu'elle soit née avec l'ordre ou qu'elle s'y ajoute plus tard, ce qui fait des membres des moines soldats. Ceux-ci font vœu de chasteté, pauvreté et obéissance auxquels est associé l'usage des armes pour garantir la sécurité des Occidentaux se rendant à Jérusalem.

Le rôle de ces ordres a été fondamental dans le déroulement des croisades. Non seulement ils assuraient une force constante qui garantissait une sécurité (plus ou moins relative selon les époques) mais l'extraordinaire richesse de certains d'entre eux permettait de financer une partie des fonds nécessaires au bon déroulement des
croisades. C'est ainsi que les Hospitaliers, par exemple, construisent des forteresses près du littoral, en plein désert, ou reprennent des places fortes musulmanes comme le Krak des chevaliers en Syrie, obtenu en 1144 et qui sera particulièrement bien fortifié par les Hospitaliers à l'image de ce qui se fait en Occident. Le château est massif, c'est un fabuleux exemple de l'architecture militaire médiévale. Sans insister sur les aspects techniques, le château comprend un vaste espace pour stocker la nourriture en cas de siège et dispose, naturellement puisqu'il s'agit d'un ordre religieux, de chapelles et d'un cloître. Attaqué plusieurs fois par les armées musulmanes, dont celle de Saladin, il ne tombera qu'en 1271.

A côté du Krak des chevaliers, existent d'autres forteresses jalonnant la Terre Sainte comme celle du Moab ou de Montréal en Transjordanie ou encore le château de Margab sur la côte Syrienne. Ces édifices permettaient de préserver la domination latine dans la région et affirmait la puissance chrétienne.

La seconde croisade n'a pas permis de faire taire la menace musulmane et cet échec pousse de nouveau la papauté à lancer un nouvel appel, le troisième. De la même manière que lors des deux premières expéditions, la réaction est enthousiaste et engendre une coalition européenne regroupant trois des plus puissants monarques : Philippe-Auguste, roi de France , Frédéric Ier Barberousse, Empereur du saint-Empire Romain Germanique etRichard cœur de Lion, roi d'Angleterre. Trois noms, trois renommées pour une armée conséquente mais dont les résultats sont mitigés. Si Frédéric Barberousse meurt en Anatolie, provoquant le retour de son armée, les rois de France et d'Angleterre parviennent à reprendre à Saladin une partie des villes contrôlées en 1191. Mais avec le temps, la puissance de la troisième croisade s'affaiblit de nouveau par le départ de Philippe-Auguste, laissant Richard seul pour achever la conquête. Cette croisade s'achèvera par une trêve de trois ans signée avec Saladin, prévoyant la liberté d'accès à Jérusalem pour les pèlerins. Résultat mitigé puisque la ville Sainte n'est pas prise mais un nouveau royaume latin est reconstitué, moins puissant et moins étendu mais qui assure une présence chrétienne constante en terres d'Islam.

Les trois premières expéditions militaires restent dans l'ensemble des expéditions ayant abouti même si les résultats ne sont pas toujours ceux espérés. Elles sont toutes liées par un sentiment religieux sincère, un élan spirituel répondant à une volonté commune en laissant de côté et de manière générale les autres motivations. Mais si le XIIe siècle a été celui des croisades pieuses, la première moitié du XIIIe siècle voit un ralentissement nette de l'impulsion croisée par un détournement de l'objectif initial.

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MessageSujet: Les Croisades 2/2   Un peu d'histoire Icon_minitimeMer 31 Oct - 11:33

Les Croisades (suite et fin)


Le détournement des croisades

Jusqu'à présent, la motivation religieuse était primordiale, que ce soit pour répondre à l'appel de la Papauté et défendre ainsi la chrétienté ou que ce soit pour bénéficier d'une rémission des péchés, les participants étant poussés par la Foi.

Or, à partir de la quatrième croisade, les intérêts économiques et le désir de butin prévalent sur l'impulsion religieuse. Déjà, dans la seconde partie du XIIe siècle, les Pisans ou les Génois, avaient établi des comptoirs commerciaux en Egypte tandis que Venise négociait une paix avec Saladin pour mieux développer son commerce méditerranéen. De plus, l'Occident devait compter de moins en moins sur la coopération byzantine. L'Empereur, lassé et méfiant, n'hésite pas à manifester son opposition en massacrant les populations latines de Constantinople, après avoir arrêté les Vénitiens quelques années plus tôt.
Le contexte n'est donc plus aussi favorable qu'au siècle précédent et ceci bien que l'Europe connaisse un grand élan spirituel à travers l'art gothique qui s'impose définitivement et donne aux consciences les moyens d'exprimer une spiritualité religieuse plus intense

Alors, quand le Pape Innocent III lance le quatrième appel à la croisade, Venise n'a guère de mal à détourner la vocation première, Jérusalem, vers Constantinople, sans accord pontifical préalable. La ville est prise par les croisés en avril 1204, elle est mise à sac, pillée et de nombreuses terres de son empire, en Grèce notamment, deviennent des provinces gérées par les seigneurs occidentaux qui s'établissent pour y former des seigneuries à l'image de l'Occident, pendant que Venise en profite pour s'approprier la Crète et y établir un comptoir commercial. La quatrième croisade est donc davantage une guerre entre Chrétiens qu'une guerre contre l'Infidèle musulman. Le sac de Constantinople est ainsi un événement majeur dans l'histoire des croisades tant il montre le détournement de la vocation première, fait qui a été mis en peinture par le Tintoret au XVIIe siècle. Le petit "Empire latin", né du dépeçage de l'Empire byzantin, ne dura guère et en 1261 l'Empereur reprend peu à peu le contrôle de ses terres. La méfiance entre les deux puissances, l'Occident et Constantinople, déjà forte de part le schisme religieux de 1054, s'amplifie encore davantage.

La cinquième croisade n'a rien de glorieux. Innocent III lance un nouvel appel en 1215 dont la la réponse a un succès mitigé. Si les Princes italiens sont favorables (Venise, Pise et Gènes en tête), les autres puissances occidentales sont plus réticentes à engager encore des frais pour une expédition militaire en Egypte, là où le Pape croit que se trouvent les clefs de la Ville Sainte. Les moyens mis en œuvre sont très inférieurs par rapport aux autres expéditions, mais la croisade est lancée en 1217 vers le delta du Nil pour assiéger le port Egyptien de Damiette. La ville se rend en 1219 mais les seigneurs croisés rencontrent une vive résistance face au Caire. Encerclés, ils doivent renoncer et restituer leur conquête en échange de leur liberté en 1221. Ainsi, si la quatrième croisade est vite détournée en pillage, la cinquième ne reçoit pas le soutien nécessaire à sa réussite. Et si cette perte de vigueur des croisades s'amplifie, cela ne change rien à la détermination de Rome à conquérir la Terre Sainte.

Une détermination sans limite car lorsque l'appel à la sixième croisade est lancé par Innocent III, celui-ci n'hésite pas à menacer d'excommunication son représentant temporel, l'Empereur Frédéric II, qui ne manifeste pas assez d'entrain dans sa tâche et ceci bien qu'il réitère son vœu de diriger une croisade en 1220. Les reports successifs de départ pour cause de politique intérieure poussent le Pape à exécuter sa menace d'excommunication en 1227. Enfin débutée un an plus tard, la croisade ne se déroule pas sur les terrains désertiques du Moyen-Orient ou de l'Egypte mais laisse place à la diplomatie. Avec le Sultan Egyptien Al-Kamil, les Chrétiens occidentaux négocient efficacement, ce qui leur permet de se voir restituer Jérusalem. De plus, par le traité de Jaffa, ils s'assurent le contrôle des villes de Bethléem et de Nazareth tout en garantissant la sécurité pour les pèlerins chrétiens. Mais ce qui peut apparaître comme un succès ayant épargné des vies et permettant le contrôle de la Ville Sainte est mal perçu en Occident, puisque les consciences n'assimilent pas le concept de croisade à la diplomatie mais restent sur une vision militaire et sur l'idée de reconquête. Pourtant, la voie diplomatique s'avère de nouveau efficace à partir de 1237 par la restitution aux Latins d'une partie de l'ancien royaume de Jérusalem, constitué lors de la première croisade. La dernière partie des croisades est assurée par St Louis et semble s'inspirer d'un retour, minime, de la volonté religieuse.

Les croisades de Saint-Louis

La relative stabilité politique, assurée par le traité de Jaffa et les autres manœuvres diplomatiques, va être bouleversé en 1244 lors de la prise de Jérusalem par les forces musulmanes, suite à un conflit d'influence entre Arabes. La réaction de la Papauté est bien sûr immédiate et un nouvel appel à la croisade (la septième) est lancé en 1245 lors du concile de Lyon. Au regard de la perte de motivation religieuse pour les croisades, nettement ressentie dans l'ensemble de l'Occident depuis le début du XIIIe siècle, et concrétisée par le sac de Constantinople en 1204, cette nouvelle croisade aurait pu essuyer un net refus. Or, c'est une réponse positive qu'elle reçoit de la part du puissant et aimé roi de France, Saint-Louis, qui prépare minutieusement son expédition pendant trois ans (embarquement de St-Louis, représentation du XVe siècle). Cette préparation n'engendra cependant pas le succès escompté et cette croisade ressemble étonnamment à la cinquième. L'objectif est le même : l'Egypte. L'expédition commence d'ailleurs de la même façon, par la prise du port de Damiette, en 1249, et se poursuit par l'échec de la prise de l'Egypte. Saint-Louis n'ira pas plus loin. Vaincu à Mansourah en Egypte, il est fait prisonnier en 1250 pour deux ans et la nouvelle de sa capture engage un mouvement de contestation populaire en France. Sa libération est négociée contre la restitution de Damiette, même condition qu'en 1221, lorsque les seigneurs croisés avaient échoué devant le Caire.

L'une des raisons qui engagea la multiplicité des croisades est l'instabilité politique constante de la région. C'est à la suite d'une querelle politique entre Arabes que Saint-Louis avait tenté une expédition et c'est suite à une autre instabilité qu'il engage sa seconde expédition. En effet, à partir de 1258, les forces mongoles envahissent l'Asie occidentale, s'emparent de l'Irak, de la Syrie, de l'Anatolie provoquant une guerre qui aboutit à la chute des villes contrôlées par les Occidentaux. Ce sera la raison d'une huitième croisade.

Annoncée en 1267, elle commence trois ans plus tard et est menée de nouveau par Saint-Louis pour des raisons aujourd'hui encore discutées. Volonté religieuse ou désir personnel de ne pas rester sur un échec, le roi de France poursuit son œuvre. Car il s'agit davantage de son œuvre que de celle d'une noblesse française dont le soutien est peu enthousiaste et qui ne se passionne décidément plus pour le concept de la croisade. Mais la mort du roi suite à la peste survenue à Carthage à peine deux mois après son départ, l'empêche d'achever son entreprise. Avec la mort de Saint-Louis, c'est le dernier représentant de valeur relayant la voix de la Papauté qui meurt. La fin définitive des croisades s'annonce, bien qu'une neuvième soit menée en 1270 par les Argonais puis les Anglais, sans résultat notable. La neuvième croisade est un ultime effort menant jusqu'à Acre, en Galilée, mais rien n'empêche les Mamelouks d'Egypte de faire tomber une à une les dernières possessions latines jusqu'en 1291, date de la chute de Saint-Jean d'Acre.

Après près de deux siècles de croisades, le bilan n'est pas positif, l'agression contre l'Islam a ravivé le concept de Djihad, cette Guerre Sainte que le monde arabe clame encore aujourd'hui contre les Occidentaux, qui pour certains Musulmans représentent les héritiers des croisés. Un concept de Djihad qui s'affirme des siècles durant par la conquête d'une partie de l'Europe, la Grèce d'abord, la Bulgarie, Roumanie et pour laquelle la chute de Constantinople en 1453 par les Turcs marque un point fort. L'invasion musulmane, une sorte de retour des croisades, n'est arrêtée devant Vienne qu'à la fin du XVIIe siècle, soit quatre siècles après la dernière croisade.

Si, sur un plan militaire, les croisades n'ont pas abouti à une constitution durable, elles démontrent cependant la prise de conscience d'appartenir à une communauté religieuse européenne, la Chrétienté, comme l'élément le plus marquant de l'unité occidentale. Les grands gagnants des croisades ne sont ni les souverains ni les pays participants mais, d'un côté, le Pape qui affermit son pouvoir, et de l'autre les cités commerciales italiennes, qui ont trouvé de nouveaux débouchés constituant la base d'une puissance qui n'aura de cesse de croître jusqu'au début du XVIe siècle.


Sur un plan culturel, les croisades, par le contact avec les Arabes et Constantinople, ont permis le développement d'une littérature chevaleresque en langue vulgaire et d'une architecture s'inspirant des palais byzantins.

Mais la perception négative des croisades passe les siècles. Aujourd'hui, que ce soit en Irak ou en Palestine, en Afghanistan ou en Egypte, le nom de Saladin réveille une gloire passée, ranime le souvenir de l'agression et donne au Djihad une force supplémentaire dans laquelle l'amalgame entre Américains et Français, croisades médiévales et guerres modernes est rapidement fait.
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MessageSujet: Bataille de Dorylée   Un peu d'histoire Icon_minitimeMer 31 Oct - 11:42

Une bataille durant la première croisade : La Bataille de Dorylée
(Juillet 1097)

Après la reprise de Nicée, les croisés poursuivirent leur chemin vers la Palestine. De son côté, Kilidj Arslan, ayant perdu avec Nicée sa capitale, bat le rappel des Turcs seldjoukides, allant jusqu'à faire la paix avec son adversaire de la veille Danishmend.

Traversant en diagonale le plateau anatolien, les croisés doivent passer à proximité de la ville de Dorylée, dans une zone montagneuse propice aux embuscades. En outre, pour des questions d'approvisionnement les croisés ont constitué deux armées. La première armée se composait de deux corps. Commandé par le duc de Normandie Robert Courtheuse, le premier corps de cette première armée se composait d'une majorité de Normands mais aussi de Bretons et d'Angevins. Commandé par Bohémond de Tarente et Tancrède de Hauteville, le second corps se composait des Normands d'Italie et d'Italiens. La seconde armée se composait également de deux corps. Mené par le duc de Basse-Lorraine Godefroy de Bouillon, le premier corps se trouvait constitué de Wallons, de Rhénans et de Français du nord. Enfin, commandé par Raymond de Saint-Gilles, comte de Rouergue et de Toulouse, le second corps était composé avec une majorité de Provençaux, mais aussi de guerriers originaires d'Auvergne, du Limousin, du Languedoc et de Gascogne.

Le 1er juillet 1097, le contact est pris entre les deux armées et la bataille commence. Représentant l'avant-garde des croisés, les Normands d'Italie de Bohémond reçoivent le premier choc. Dès l'aube, les archers montés turcs commencent à harceler les croisés. Face à la tactique turque de harcèlement et de replis, les puissantes charges de la cavalerie franque se révèlent vaine, Bohémond opte pour la défensive, comptant sur la qualité des armures franques pour tenir jusqu'à l'arrivée des renforts vers lequel des messagers furent envoyés dès le début de la bataille.

En effet, dès l'annonce de la bataille, laissant en arrière l'infanterie, la chevalerie des autres corps se précipite en plusieurs escadrons vers le champs de bataille. Godefroy de Bouillon arrive le premier avec une cinquantaine d'hommes, puis Hugues de Vermandois, enfin Adhémar de Monteil et Raymond de Saint-Gilles. À l'arrivé de ces renforts, Kilidj Arslan prend peur et fait replier son armée sur des collines, pensant que les croisés n'oseront pas venir l'attaquer sur des positions aussi fortes.

S'étant aperçu que les Turcs et leurs alliés Arabes se sont bien retranchés, les chefs croisés se réunissent et montent un plan d'attaque qui va leur donner la victoire. Deux corps de croisés devront attaquer les Turco-Arabes par les deux flancs, un autre de front et, enfin, un dernier devra surgir sur les arrières. L'offensive connaît un succès retentissant.

Toutes les attaques auront lieu dans le même temps. Au centre des croisés, les Provençaux de Raymond de St-Gilles attaquèrent de front et enfoncèrent les Turco-Arabes. Aux deux ailes des croisés, les Normands de Normandie et d'Italie, emmenés par Bohémond, Tancrède et Robert Courtheuse, les Flamands de Robert de Flandre, les Français de Hugues de Vermandois et les Bas-Lorrains de Godefroy de Bouillon obtinrent le même succès. Enfin, surgissant sur les arrières de l'ennemi, les Provençaux d'Adhémar écrasèrent la réserve des Turco-Arabe. Non seulement enfoncés sur tous les fronts et commençant à être encerclés de toute parts, les Turco-Arabes paniquèrent et se mirent à fuir dans toutes les directions. L'armée de Kilidj Arslan n'existait plus. Poursuivant les bandes de fuyards à travers les roches, les croisés en firent un grand massacre.

Dans la poursuite, les croisés s'emparèrent de l'ancien camp des Turco-Arabes et, du coup, purent se rendre maîtres d'une grande quantité de vivres, de tentes magnifiquement ornées, d'immenses trésors, toutes sortes de bêtes de somme et, surtout, d'un grand nombre de chameaux. Dans leur défaite, la perte des Turco-Arabes se monta à un grand nombre d'émirs tués, ainsi que trois mille officiers et vingt-mille simples soldats.
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MessageSujet: Re: Un peu d'histoire   Un peu d'histoire Icon_minitimeMer 31 Oct - 13:58

Ouah!! MErci Sir mais sa reste vachement long^^
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MessageSujet: Re: Un peu d'histoire   Un peu d'histoire Icon_minitimeMer 31 Oct - 14:20

J'ai essayé de faire plus court, le problème c'est que après il y aurait eu des trous et l'histoire ne collerait plus,il y aurait eu un manque de compréhension. J'ai donc préféré m'en tenir à cette version, déja racourrcie, un peu plus longue que prévu, mais complète au maximum.
Merci pour le compliment ^^

Goldric
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MessageSujet: Re: Un peu d'histoire   Un peu d'histoire Icon_minitimeMer 31 Oct - 14:39

Cela occupera mes longs dimanches d'hiver...^^

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MessageSujet: La bataille de Crécy   Un peu d'histoire Icon_minitimeMar 6 Nov - 15:03

La bataille de Crécy
(26 Août 1346).


Le 12 juillet 1346, Edouard III après être débarqué dans le Cotentin à Saint-Vaast-La-Hougue avec environ 12000 hommes, après avoir massacré la population de la ville de Caen, se dirige vers Paris puis remonte vers le Nord, après avoir traversé la Somme au Gué de Blanquetaque le 24 août dans la matinée. Godemars du Fay qui défendait le passage, uniquement accessible à marée basse, est battu et se réfugie avec le reste de sa troupe à Saint-Riquier. Au matin de ce jour, le roi de France parvient à Oisemont, où les anglais étaient encore là quelques heures plus tôt. L'armée française doit passer la nuit à Abbeville où elle est accueillie par son Maire, Colart-Le-Ver. Philippe VI y passera la journée du 25 août, fête de la Saint Louis. Des renforts y arrivent en masse.

Edouard III remontant vers le Nord, se dirige vers Noyelles qu'il encercle. Le château tenu par Catherine d'Artois, fille de Robert d'Artois, ancien compagnon d'Edouard, est épargné. Les Anglais remontent vers Labroie où ils passeront la nuit, épuisés, pendant que les troupes d'Hugues Spencer poussent jusqu'au port du Crotoy bientôt détruit. Spencer poursuit son raid, pénètre dans Rue qu'il brûle après y avoir pris des vivres.
Le 25 août, le roi Edouard III change brusquement de route. Alors qu'il remontait vers Montreuil, il se dirige désormais vers l'est, passe entre les forêts de Crécy et de Cantâtre un peu plus au sud, traverse Sailly-Bray, Nouvion, Forest-l'Abbaye et Marcheville. Il décide au terme d'une longue journée de marche, 21 kilomètres environ, de s'arrêter à Crécy et d'y attendre l'armée française qu'il sent très proche . Reposés, nourris et moralement préparés, ils s'apprêtent à livrer bataille. Les chariots sont disposés en cercle fermé proches des archers puisqu'ils recèlent les réserves de flèches. Les chevaux sont réunis dans l'enclos formé par les chariots.

Le lendemain, le 26 août, à Abbeville, le jour n'est pas encore levé que toute la ville est en effervescence. Philippe VI se met en selle pour aller sus aux anglais alors qu'Edouard III ménage son armée et attend ses adversaires patiemment. L'armée française quitte la ville dans un désordre indescriptible. Le roi de France qui comprend qu'il ne pourra pas acculer l'armée anglaise à la mer, envoie des éclaireurs dans toutes les directions pour la localiser. La colonne de l'armée française était si importante qu'elle mit, une demi-journée pour quitter Abbeville. Les ordres ont, dans ce cas, du mal à circuler. On entend dans les rangs toutes les langues : le français, le picard, l'italien, l'allemand, le tchèque....

Bruyante, cette cohue constituée de piétons, de piquiers, d'hommes d'armes, de chevaliers, d'archers, d'écuyers, de chevaux, de chariots, de valets d'armes, de palefreniers se rassemble enfin dans la vallée des clercs entre Estrées et Crécy, et se regroupe plus ou moins en trois corps : celui des mercenaires gênois, celui du Comte d'Alençon, frère du roi et enfin celui du roi lui-même entouré du roi Jean de Bohème et des autres princes étrangers. Du côté français, selon Froissart, on trouve 30 000 h d'armes dont 15 000 Gênois; de l'autre côté, le prince noir, Edouard III, les comtes d'Arundel et de Northampton, selon Froissart 1200 h d'armes 1500 à 1600 armures, 4000 archers. La présentation face aux Français est soignée. Les chariots sont disposés en cercle fermé proches des archers puisqu'ils recèlent les réserves de flèches. Ces flèches d'ailleurs constitueront dans quelques heures l'atout maître de la victoire anglo-saxonne.

Comme toujours, les Français s'excitent et se pressent d'écraser leur ennemi séculaire : on trouve dans cette cohue des piétons, des chevaliers, des archers, des palefreniers ... Le gros de la troupe talonne maintenant l'avant-garde, qui croit qu'on veut la doubler, et voila que dans la bousculade la plus totale, sans avoir décidé aucune tactique, l'armée française se retrouve face à l'armée anglaise. Une pluie d'orage vient subitement assombrir le ciel et transformer le terrain de manœuvre en un véritable bourbier . La gadoue, ça use les hommes ... C'est clair, l'arbalète est difficile à charger, le mécanisme s'enraye facilement. Les archers anglais font pleuvoir une volée de flèches sur les arbalétriers génois, sans armure ni bouclier, qui ne peuvent même pas utiliser leurs armes, rendues inutilisables par la pluie. Ces derniers n'ont plus qu'une chose à faire : s'enfuir. Ce qui n'est pas du goût de Philippe VI, qui ordonne de tailler en pièce ces traîtres qui gêne leur avance : « Tuez toute cette ribaudaille, car ilz nous empeschent la voie! ». Le soleil revenu assez bas sur l'horizon interdit désormais de distinguer l'armée adverse. On ne sait plus qui est qui. Les piétons encombrent. Il est temps de passer aux choses sérieuses. 19h00 : ces messires les chevaliers décident de passer à l'action.

La cavalerie française, alourdie par les armures qui ne servent que dans les combats rapprochés, mais nullement contre les volées de flèches. Les chevaliers chargent, mais bien peu arrivent à franchir les barrières d'archers pour engager le fer avec la cavalerie anglaise. Les français sont épuisés, mais l'honneur exige de se laisser massacrer plutôt que de renoncer ; Jean l'aveugle prend même part au combat, prouesse inutile. Son fils Charles de Luxembourg a lui déjà pris le chemin de la retraite. Les anglais quand à eux ont reçu des ordres : Ne pas faire de prisonniers ... une vraie boucherie !!
Les combattants français viennent mourir par milliers en avant de leurs lignes simplement pour prouver leur bravoure. Seule une troupe de chevaliers conduits par Jacques d'Estracelles parviendra au contact des troupes du Prince de Galles et le menacera sans pour autant inquiéter Edouard III qui du haut de son moulin continue à observer imperturbablement la bataille. A l'emplacement de ce moulin se trouve de nos jours, un poste d'observation avec plan de la bataille.
Philippe VI l'a bien compris, et c'est escorté de Hainaut, Montmorency et Beaujeu qu'il abandonne le combat ... Dans la nuit noire, le roi de France, flanqué de 50 hommes tout au plus, galope vers Amiens ... La bataille de Crécy est un désastre ...
Résultat : plusieurs milliers de morts. La nuit arrive.

Les pertes françaises sont lourdes : Toutes les grandes familles sont touchées : Jean de Luxembourg ; Charles, comte d'Alençon (frère du roi) ; Louis de Châtillon (comte de Blois), le duc de Lorraine, Jean de Châlons, Louis de Sancerre, Jean d'Auxerre, Louis de Nevers (comte de Flandres), le Comte d'Aumale, l'évêque de Sens, l'Archevêque de Nimes, Jean de Croï (sire d'Airaines), les comtes de Salm, de Blamont, d'Harcourt,....



La victoire des Anglais à Crécy fut une victoire de l'obéissance sur l'indiscipline, de l'organisation sur l'imprévoyance, de l'arc anglais sur l'arbalète génoise. En l'absence du connétable de France, Philippe VI accumula les fautes, dont la première fut d'engager l'action sans avoir laissé reposer hommes ni chevaux.

Deux jours après un succès aussi éclatant qu'imprévu, Édouard III reprenait sa fuite vers le nord, ses pillages et incendies : Montreuil, Etaples, Waben, St Josse. Il lui fallait un port pour se rembarquer, peut-être aussi pour assurer les campagnes futures. Renonçant à Boulogne, l'Anglais fit porter son effort sur Calais, qui semblait plus vulnérable, mais qui, tenace, et sérieusement ravitaillé par la marine normande, résista un an. Par terre, Philippe VI intervint trop tardivement et mollement. Se heurtant aux tranchées que, tel César devant Alésia, Édouard avait creusées devant son campement de siège (Villeneuve la Hardie), il se retira. Le 4 août 1347, la ville tombait, et les six bourgeois pris comme boucs émissaires ne durent leur salut qu'aux prières de la reine Philippa. Mais des Anglais remplaceraient dorénavant les habitants chassés de leur ville. Une trêve fut conclue avec Philippe, laquelle devait se prolonger jusqu'à la fin du règne.


La bataille de Crécy constitue pour l'histoire un événement considérable dans la mesure où pour la première fois la chevalerie sera battue par l'infanterie. La stratégie militaire évoluera d'autant plus vite que l'on verra apparaître, sur les champs de batailles, les canons.
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MessageSujet: Les templiers   Un peu d'histoire Icon_minitimeLun 26 Nov - 12:34


Les templiers
(1118 - 1314)

La fondation de l'Ordre du Temple est postérieure à la création en 1099 du premier royaume franc en Palestine.
En 1118, le champenois Hugues de Payns, Geoffroy de Saint-Omer et sept compagnons d'arme proposaient au roi Baudoin II de Jérusalem la mise en place d'une troupe permanente qui, sous la forme d'un ordre à la fois militaire et religieux garantirait la défense de la ville sainte ; ils assureraient également la liberté des routes aux pélerins.

Ils firent voeux devant Garimond, Patriarche de Jérusalem de se consacrer à la protection des pélerins en Terre Sainte, et ils obtinrent de Baudoin II le droit de demeurer dans l'aile du Palais Royal qui jouxte l'ancienne Mosquée El Aqsa là où s'élevait l'antique Temple de Salomon ; d'où leur nom de Templiers ou de Pauvres Soldats du Christ et du Temple de Salomon (Pauperes Commilitones Christi Templique Salomonici).

Ayant été admis près du Pape Honoré II afin d'obtenir une constitution particulière, ce pontife les envoya au Concile de Troyes en 1128 ou Saint Bernard composa pour eux une régle fixe qui fut adoptée.

Saint Bernard (1090-1153) propagandiste de la foi cistercienne fondateur de l'abbaye de Clairvaux et prédicateur de la II° croisade à Véselay en 1146 ; fut séduit par la vocation des Templiers (pauvreté, chasteté, obéissance et protection des pélerins en Terre Sainte). Il rédigea pour une grande partie leur régle en 1128 et écrivit pour les encourager et diffuser leur idéal "la louange de la nouvelle milice" (De laudae novae militiae ad milites templi).

C'est à dater du 29 mars 1139, avec la bulle "Omne datum optimum", accordée par Innocent II à Robert de Craon, que le Temple reçut sa constitution définitive ; le pape assurait à l'Ordre ses privilèges, son indépendance et notamment l'exemption de la justice épiscopale.

Ecrit en français vers 1165, les Retraits sont les véritables statuts hiérarchiques. A partir de cette époque, l'Ordre du Temple ne relève plus que du PAPE et devient en fait indépendant.

L'idée Cistercienne appliquée par les Templiers est de fédérer les divers royaumes européens sous la suzeraineté d'une haute autorité détenant un pouvoir moral et matériel lui permettant d'arbitrer les conflits avant qu'ils ne se déclarent et de maintenir une paix universelle profitable à tous les peuples chrétiens, juifs et musulmans...

Puissance temporelle indépendante, non soumise aux autorités locales, le Temple jouit de la protection du Pape sans en accepter la tutelle.

En Orient, le Temple ne néglige pas les accords avec les infidèles, protégeant même des peuplades musulmanes dont il reçoivent le tribut.

Il traite directement avec les Sultans et les Emirs sans en référer au Roi ni au Patriarche de Jérusalem.

Ils sont souvent entraînés dans des ruptures de trêves qu'ils ne souhaitent pas, par des croisés qui, une fois repartis, leur laissent le poids de la guerre.

L'ordre, purement militaire, compte 15 000 membres, tous revêtus du fameux manteau blanc frappé de la croix rouge sang, chargés de la défense des places fortes. Mais à plusieurs reprises, les templiers sont dénoncés pour avoir pactisé avec les musulmans, et accusés de la défaite finale des croisés.

Les Templiers se révélèrent rapidement en avance sur leur temps.

Au plan financier notamment. En ces époques troublées, les routes étaient peu sûres. Quiconque s'aventurait avec son or n'était pas assuré d'arriver à destination sans être dévalisé. Les Templiers révolutionnèrent leur époque en instituant la lettre de change. Dans les régions où ils étaient implantés, il suffisait au voyageur de se rendre dans une Commanderie, d'y déposer son argent contre un reçu. Au passage un pourcentage était prélevé. Mais les conséquences d'une mauvaise rencontre considérablement atténuées.

Le Temple possède au moment de sa suppression 9000 maisons réparties en Europe.Toutes ces maisons reçoivent des dépôts et accordent des prêts et des avances à des emprunteurs publics et privés. Les Templiers jouent un rôle important dans les campagnes où ils financent des moulins à vent, à eau et des forges à la catalane. Leur compétence se traduit dans la pratique des changes et dans celle de la comptabilité.

Remarquables cambistes, dont les méthodes s'appliqueront encore cinq siècles après leur disparition, ils sont également des comptables de premier plan puisqu'ils inventent la comptabilité en partie double et tiennent pour la première fois dans l'histoire un véritable "grand-livre".
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MessageSujet: Re: Un peu d'histoire   Un peu d'histoire Icon_minitimeLun 26 Nov - 20:56

Hé mais où vas-tu chercher tout ca ? Shocked
Pas clair tout ca.... il est ou le prompteur ? Ou la source c'est qui ? Very Happy
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MessageSujet: Re: Un peu d'histoire   Un peu d'histoire Icon_minitimeLun 26 Nov - 22:18

Héhé, je me documente mon ami, et je prend par i par là pour compèter mes dires ^^

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MessageSujet: Re: Un peu d'histoire   Un peu d'histoire Icon_minitimeMar 27 Nov - 22:29

Continuez comme sa mon cher Goldrick, votre savoir ne fait que meclairer a chaque post!!

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